C’est la tête dans les nuages et le regard vague que Noah tournait la clef du bar: Neuf heures du matin, la fatigue la poursuivait à grands pas, comme si elle voulait écraser la jeune femme. Le surmenage de Noah était de trop, elle n’allait dormir que trois heures avant d’allé faire du bénévolat à l’hôpital, rien qu’à cette pensée la jeune femme se sourit à elle-même. Faire rires des enfants malades la rendait toujours joyeuse et pleine d’espoir, seulement aujourd’hui, ce petit plaisir ne devrait pas être faisable. Noah overbookée et exténuée de son état, n’avait même pas eu le temps de manger la veille, toute la nuit jusqu’à six heure du matin elle avait du s’occuper d’homme ivre fêtant l’enterrement de vie de garçon d’un de leur ami. Seulement lorsque ceux-ci se mettent à se battre sous l’effet de l’alcool et à tout détruire, la jeune femme les empoignes violament par leur caleçon et les emmènent au commissariat juste derrière la rue dans laquelle il y avait le Red, son bar. Évidement, paperasse et compagnie, Noah était sortie du commissariat à huit heures et demi. Ce fut donc avec une force astrale et des émotions pleines, qu’elle du ranger en vitesse le bar pour pouvoir fermer et avoir l’espérance de dormir un peut.

C’est donc avec une démarche pleine d’ivresse et de fatigue qu’elle longeait le bord du trottoir à présent. Regardant ses pieds elle avançait, la tête vide. Son sac à main paressait si lourd sur son épaule, tel un poids de vingt kilogramme. Ses talons aiguilles lui faisaient mal et ils lui procuraient le même effet que son sac à main. Les longs cheveux emmêlés, la jeune femme utilisa le peut de concentration qui lui restait pour savourer un instant le vent qui passait sur son visage. Une petite brise fraîche, mais qui s’accordait avec le soleil.

La jeune s’arrêta automatiquement, connaissant le chemin par cœur, au passage piéton. Elle rêvassa en regardant le petit bonhomme rouge laisser place au vert qui marchait frénétiquement au rythme du compte à rebours de 70 secondes. Ces secondes là parures des heures à la jeune femme: Bizarrement, les battements de son cœur se firent rares, ils furent tellement discrets que Noah pensait avoir perdu son cœur, son regard devint flou par intervalle de secondes, elle se sentit se ramollir jusqu’à en devenir en chamallow. C’est à cette instant qu’elle reçut un coup de massue, cette massue de quelques tonnes étant la fatigue, laissant son corps tomber lentement, son regard se posa sur un homme qui courait vers elle. Un homme qu’elle connaissait. Mais son visage restait flou. Noah était maintenant étalée parterre avec une masse de personnes qui se regroupait autour d’elle, son regard se fermait lentement sur cette homme qui venait de la prendre dans ses bras pour la porté. Ne distinguant toujours pas son visage, les yeux de la jeune femme se fermèrent complètement, laissant place aux profondes abysses de la fatigue.

Bip…bip…bip…bip…

Le bruit lent des battements de cœur de Noah dans la machine la réveilla. Ses yeux en amandes s’ouvrir aussi lentement que la fois ou elle les avaient fermés, son regard brûlant, toujours aussi flouté, tourna dans tous les sens, elle passa de la machine à la perfusion. Regardant ses bras et clignotant des yeux régulièrement pour retrouver la vue, Noah regarda son poignet gauche transplanté de deux perfusions ou l’embout était caché par un sparadrap. Ne pouvant pas trop bouger, elle utilisa le peu de force qu’elle avait pour se passer la main droite sur le visage en se redressant avec douleur. C’était comme si elle venait de courir un marathon ou comme si elle avait hiberné pendant des mois et des mois en oubliant son réveil.

Son regard maintenant un peu plus clair, distingua à droite en face d’elle, adossé à la barre de fer qui tenait le rideau de séparation des lits, un homme. Oui un homme, mais son dos lui paraissait si familier qu’elle préféra nier la réalité et se dire qu’il devait être Taejun son meilleur ami, ou un simple passant qui l’avait ramener ici. Mais ces cheveux court d’un noir profond et se coup légèrement bronzé et musclé lui rappelait quelqu’un. Ce quelqu’un qu’elle avait préféré oublier car il était trop enfantin dans sa façon d’être. Ce quelqu’un de la rue qu’elle avait aimé malgré ses défauts… ce quelqu’un qu’elle n’arrivait toujours pas oublier. Mais c’était il y a longtemps, combien d’années? Je ne sais pas, peut-être une ou deux voir trois. La jeune femme prit sur elle pour faire sortir un son de sa gorge. De sa voix si spéciale, cristalline et colorée, avec son petit accent Grecque, elle prononça quelques mots hésitants. «… mi… min….minkyu…? ». Sur ces mots la jeune femme fixait toujours le dos de cet homme, attendant qu’il se retourne. Les yeux de Noah, grands ouverts paraissaient être ceux d’un enfant de cinq ans, apeuré par le monstre sous son lit.

Toujours dans un son presque inaudible elle murmura « c… c’est… toi…? », la jeune femme aurait tant voulue le toucher, poser sa main sur son épaule pour qu’il se retourne, mais il paraissait si concentré … avec son… PORTABLE?! Une monté d’adrénaline secoua Noah qui explosa « YAAH! MINKYU-SHII! » maintenant énervée, Noah se remémora le comportement enfantin et pseudo rebel qu’avait l’homme qu’elle aimait. Il n’avait donc pas changé? Après toute ces années? Il était tellement concentré dans son jeu qu’il ne l’entendait pas? La jeune femme voulue se lever, elle s’empara de sa perfusion et elle utilisa une énergie négative pour marcher vers lui. Sauf erreur de sa part, ses forces ne furent qu’éphémères car elle sentit un coup de massue s’abattre une fois de plus sur elle et elle tomba en se rattrapant à Minkyu. Les yeux vivement fermés, attendant la chute qui ne venait pas, Noah les rouvrit très lentement, la joue collé au tissu de l’habit de cet homme. Ses mains entouraient sa lourde taille, musclée et dure. Noah releva lentement la tête, elle tenait en équilibre, serrant Minkyu de dos dans ses bras. Si elle lâchait, elle tombait.