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 Here comes the sun. [& Hwang Lily]

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Here comes the sun. [& Hwang Lily] Empty
MessageSujet: Here comes the sun. [& Hwang Lily]   Here comes the sun. [& Hwang Lily] EmptyLun 31 Jan - 18:16

“ I know your eyes in the morning sun… ”

La voix de l’Australien s’élevait, claire. Assis sur un banc d’une petite place à Hongdae, le jeune homme profitait des rayons de soleil qui le réchauffaient, malgré le vent froid qui survolait Séoul depuis quelques temps. Il n’était plus habitué à un temps pareil, et le sweat-shirt qu’il avait sur les épaules et sa pauvre écharpe le protégeaient difficilement contre la morsure du froid. Une légère buée s’échappait de sa bouche tandis qu’il chantait, et ses doigts engourdis grattaient les cordes de sa guitare dans le vain espoir de se réchauffer. Il était fou d’être venu ici pour jouer malgré ce temps, il s’en rendait compte à présent. Mais il n’avait pu s’en empêcher : rester enfermé à l’hôtel ne le nourrirait pas, et s’il voulait manger ce midi, il fallait bien qu’il gagne de quoi grignoter. Pour quelqu’un qui détestait se lever tôt, il avait fait fort aujourd’hui : debout à 9h, il jouait sur la place depuis une bonne heure à présent. Et il se les gelait, vraiment. Il espérait seulement que le jeu en vaudrait la chandelle ; mourir de faim et de froid n’était pas vraiment dans ses projets du moment.
Cela faisait désormais deux mois que le jeune homme se trouvait en Corée. Deux mois qu’il avait passé à tenter de survivre ; et s’il avait accueilli ses deux premiers salaires avec plaisir, il devait avouer qu’ils étaient partis bien trop vite à son goût. Que la vie était chère ici ! C’était la première fois qu’il se retrouvait à devoir se débrouiller seul, sans avoir ses parents derrière lui, et cela se ressentait dans sa façon d’être. Il avait toujours eu l’habitude de vivre au jour le jour, et depuis qu’il était à Séoul, il n’avait pas changé sa manière d’être. Mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde : se demander le matin comment il allait faire pour manger le soir, sans penser à ce qu’il ferait le lendemain, c’était une façon de faire qu’il trouvait presque normale. Et amusante ; il se sentait l’âme d’un artiste, prêt à écrire la chanson de sa vie.

”How deep is your love ?”

Certes, pour le moment, Myungsu se contentait de reprendre les chansons des autres. Mais un jour, il chanterait ses propres compositions. Il le savait, il était doué pour ça. Et puis, Lily adorait quand il prenait sa guitare. Ses lèvres s’étirèrent malgré lui en un sourire joyeux. Lily. Il n’était que son faux petit ami, à la base ; mais depuis qu’il l’avait rencontrée, l’affection jouée était devenue réelle. Il l’aimait beaucoup, et à présent, il ne savait plus vraiment distinguer le vrai du faux dans leurs rendez-vous. Mais cela ne le dérangeait pas ; il appréciait sa compagnie, et ne cherchait pas plus loin. Et puis, depuis qu’il travaillait à l’agence, c’était la seule qui l’avait accepté malgré ses nombreuses erreurs. Cela méritait bien qu’il fasse des efforts pour elle, non ? Et puis, ce n’était pas vraiment désagréable…

Ses doigts glissèrent une dernière fois sur les cordes, et le jeune homme releva la tête vers son maigre public, sourire aux lèvres. Sa performance reçut une salve d’applaudissements, et il se leva avant de s’incliner légèrement pour remercier les spectateurs qui laissèrent tomber quelques billets dans l’étui de son instrument. Il releva le buste, et continua de courber la tête en souriant jusqu’à ce que la petite foule se disperse, le laissant de nouveau seul. Il resta un moment les bras ballants à regarder les gens aller et venir, puis il s’ébroua, et se frotta vigoureusement les mains en soufflant dessus pour les réchauffer un peu. Le jeune homme s’accroupit à côté de l’étui, et récupéra les quelques billets qui y avaient été déposés. Il avait assez pour se payer un bon repas, et la perspective d’avoir le ventre plein le remplit d’allégresse. Comme dit la chanson, il en faut peu pour être heureux. Myungsu rangea rapidement sa guitare et la balança sur son épaule, avant de s’éloigner en sifflotant joyeusement. Décidément, la journée promettait d’être bonne.

Assis devant son bol de ramyun, l’Australien laissa échapper un soupir satisfait, après avoir porté ses baguettes à la bouche. S’il y avait bien une chose pour laquelle il ne regrettait pas d’être venu en Corée, c’était bien la nourriture. Il mangeait tellement bien ici – quand il mangeait, cela va sans dire. C’était ces petits plaisirs simples de la vie qui le poussaient à rester un peu plus longtemps à Séoul. Il aurait pu aller voir sa famille à Busan, mais non ; il avait eu la bonne idée de régler sa chambre d’hôtel en avance pour encore un mois. Et puis, il avait des choses à faire ici.

Après avoir fini de manger, Myungsu sortit se promener dans la rue, sans trop savoir où aller. Il commençait à se demander ce qu’il allait faire de son après-midi ; il ne travaillait qu’à vingt heures ce soir, et il lui restait encore un peu d’argent. La réponse, il la trouva quelques rues plus tard, en passant devant une affiche publicitaire pour le nouveau parc aquatique de Séoul. Le jeune homme s’arrêta devant, intrigué, et déchiffra tant bien que mal les inscriptions. Il avait beau avoir appris le Coréen étant plus jeune, les langues étrangères, ça n’avait jamais été son fort. Et s’il s’en sortait à présent pour le parler, c’était bien parce qu’il y était obligé. Le lire, c’était une autre histoire. Pourtant, il comprit sans trop de difficultés de quoi parlait l’affiche. Et son visage s’illumina comme celui d’un enfant à la perspective de ce qu’il allait faire. La surprise lui plairait, il en était sûr.
L’Australien sortit son portable de sa poche et y jeta un bref coup d’œil. Pas de message, ni d’appel. On était en début d’après-midi, sa petite amie devait travailler. Le jeune homme se mordit la lèvre, essayant de se rappeler à quelle heure elle finissait, et où se trouvait la maison des gamins qu’elle gardait. Elle le lui avait dit un jour, il en était sûr… mais il avait oublié. Comme d’habitude. Il allait devoir passer à l’Agence, peut-être qu’eux sauraient. En soupirant, il se mit à pianoter sur son téléphone pour lui écrire un message.

Citation :
From : Lee Myung-Su To : Ukulily 13:07
Hey pretty girl, tu finis de travailler à quelle heure ?

En attendant sa réponse, il commença à se diriger d’un pas rapide vers l’Agence, en priant pour qu’elle leur ait fourni ce renseignement. Dans le cas contraire, 50% de la surprise tombaient à l’eau, et cela serait beaucoup moins drôle. Le froid lui fit pousser des ailes, et il se trouva devant les portes du bâtiment une vingtaine de minutes plus tard. Soufflant sur ses doigts gelés, il pénétra à l’intérieur, et se dirigea vers l’accueil. Cinq minutes plus tard, il se dirigeait à nouveau vers la sortie en grimaçant ; non, ils n’avaient aucun renseignement sur Hwang Lily, c’était à lui de les trouver, et depuis le temps il aurait déjà dû le savoir, c’était à lui de se débrouiller, on ne pouvait rien pour lui. Le jeune homme laissa échapper un juron dans sa langue natale, et se frotta vigoureusement les mains pour les réchauffer. Il n’allait pas se laisser abattre par ce genre d’obstacles, et trouverait le moyen de faire ce qu’il avait prévu. Dans sa poche, son portable vibra. Il le sortit rapidement, et lut la réponse de sa petite amie. Il tapa difficilement une réponse courte, grimaçant sous l’effort que ses doigts frigorifiés devaient fournir.

Citation :
From : Lee Myung-Su To : Ukulily 14:16
Sorry girl, I’ve forgotten… where do you work exactly ?

Ca n’était absolument pas discret, et l’Anglaise n’était pas bête ; elle comprendrait certainement qu’il y avait anguille sous roche, mais tant pis. Il ne savait vraiment pas comment il pouvait s’y prendre autrement. En attendant, elle lui avait dit qu’elle finissait à 17h ; ça lui laissait trois bonnes heures pour tout préparer. Il allait lui offrir le meilleur rendez-vous qu’ils n’aient jamais eu. Foi de Myungsu, elle s’en souviendrait ! L’Australien enfonça son bonnet sur ses oreilles, et partit d’un pas joyeux vers sa prochaine destination. Inconsciemment, il se mit à siffloter. « Sun, sun, sun, here it comes… »


A 16h45, Myungsu se trouvait dans une rue peu fréquentée d’un quartier résidentiel. Regardant autour de lui, il se mordilla la lèvre, se demandant comment il allait faire pour trouver la bonne maison. Il avança, jetant des coups d’œil à droite et à gauche, avant d’aviser un arrêt de bus un peu plus loin. Si elle voulait rentrer chez elle, Lily prendrait sûrement le bus, non ? Alors elle viendrait par là… et même, dans le cas contraire, l’arrêt étant situé au milieu de la rue, il la verrait sûrement sortir de la maison. Il se dirigea donc vers l’arrêt, et dégagea d’un mouvement l’anse de l’étui de son épaule, avant de le poser au sol, le tenant contre lui. Il glissa l’autre main dans son dos pour y cacher la fleur qu’il réservait à la jeune femme. Un sourire naquit sur son visage, tandis qu’il scrutait les environs, attendant de pouvoir l’apercevoir, impatient.
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Here comes the sun. [& Hwang Lily] Empty
MessageSujet: Re: Here comes the sun. [& Hwang Lily]   Here comes the sun. [& Hwang Lily] EmptyJeu 3 Fév - 21:39

Le son encore lointain d'un réveil fit éclater la jolie bulle de son rêve. Elle grogna, se retourna, donna un coup bien mérité à l'appareil, avant de seulement envisager ouvrir les yeux. Et puis non, finalement, on pouvait bien encore attendre un peu... mais le mal était fait, et sa conscience, peu à peu, s'éveillait. Poussant un soupir, la jeune fille repoussa ses couvertures, première étape au long processus de réveil qui devait suivre. On ne pouvait néanmoins pas dire que la journée s'annonçait mal : si elle la passerait certes à travailler, on ne pouvait pas dire que cela l'embêtait outre-mesure. Depuis le temps qu'elle avait en charge ces deux petits diables de presque 3 ans, elle avait bien eu le temps de s'attacher, comme eux avaient pris la fâcheuse habitude de ne plus la voir autrement que comme une grande sœur, ce qui la faisait doublement appréhender le jour où elle devrait les quitter, même s'il n'en était pas question pour le moment. Chassant ces quelques bribes de pensées, elle finit par se lever, trouver le chemin de la cuisine et celui de la salle de bain. Par chance, et aussi coquète puisse-t-elle être, il ne lui fallait jamais bien longtemps avant d'être prête et parfaitement réveillée. Elle ne tenait pas, d'ailleurs, à arriver devant ses patrons avec une tête avoisinant celle des lendemains de fêtes. Elle tenait bien trop à ce job, plus agréable que les trois quarts disponibles sur le marché alors qu'elle n'avait aucun diplôme en poche. Dernière touche de maquillage, dernier coup d'œil dans le petit miroir dans l'entrée, et Lily était fin prête. Après avoir vérifié qu'elle n'avait rien oublié, elle déverrouilla la porte avant de rejoindre les rues froides de cette fin d'hiver. Par chance, la maison de ses employeurs étaient relativement proche de la sienne : trois arrêts de bus plus loin, et elle était déjà à mi-chemin de retrouver la chaleur bienveillante d'un foyer. Frissonnante, elle ne parvenait pas à se réchauffer malgré les deux ou trois couches de pulls et de vestes qu'elle avait pensé à enfiler ce matin. Lily avait décidément bien des difficultés à se faire au rude hiver coréen, et ce même après les deux années qu'elle avait déjà passé ici. Pour elle qui ne supportait que les douces températures anglaises, jamais trop chaudes, jamais trop froides, elle ne parvenait pas à se sentir à son aise dans ce pays où chaque saison était si bien marquée. On ne vivait décemment que pendant les courts printemps et automne, et c'est bien parce-que l'argent manquait et qu'elle rechignait encore à réclamer quoique ce soit à Wyatt qu'elle ne se permettait pas des allées et retours réguliers entre les deux pays de son cœur.

Elle atteint finalement la vaste demeure de ses employeurs, et reçu les consignes habituelles avant que la mère ne disparaisse au volant d'une luxueuse voiture noire, à laquelle elle était incapable de donner une quelconque marque. Apparemment, les enfants dormaient encore : mais il n'était que huit heures à peine, et elle se doutait qu'elle encore bien une heure de tranquillité devant elle. La jeune fille en profita pour prendre ses aises dans le plus confortable canapé du salon, une tasse de thé à la main. Un à un, les jumeaux s'éveillèrent, et c'est la petite routine habituelle qui prit tranquillement sa place dans la maison. Ils s'appelaient Julia et Tony, et n'avaient, l'un comme l'autre, aucune ascendance coréenne. Leurs parents travaillaient dans la même société, et avaient emménagés en Corée presque au même moment que Lily, finalement engagée pour ses connaissances à la fois en coréen et en anglais, langues qu'elle était chargée d'apprendre aux deux enfants, outre sa fonction de « nounou ». Les journées avaient donc tendance à toutes se ressembler, s'écoulant au rythme des désirs des deux enfants, qui ne cessaient jamais de l'émerveiller.
C'est finalement peu après midi que sa petite routine souhaita visiblement être un peu dérangée, lorsqu'elle sentit son portable vibrer dans la poche de son jeans. Attrapant l'appareil, elle manqua laisser tomber une des assiettes qu'elle était en train de ranger lorsqu'elle vit quel nom y était inscrit. Cela faisait pourtant quelques semaines déjà, qu'ils étaient... qu'ils... se redressant légèrement, le téléphone sur la lèvre inférieure, elle sembla se plonger dans ses pensées. Mais qu'ils quoi exactement, voilà la question à laquelle elle ne parvenait toujours pas à trouver de réponse. A vrai dire, elle ne savait pas exactement pour quelle raison elle était entrée dans cette fichue agence pour le retrouver, pourquoi il lui avait semblé opportun de le prendre en tant que « fakefriend » plutôt que d'aller simplement le trouver là où elle l'avait vu la première fois. Qu'avait-elle espéré exactement, elle ne le savait pas, tout ce dont elle était sûre c'est qu'elle se montrait toujours si peu assurée lorsqu'il s'agissait de lui, ce qui n'était guère dans ses habitudes. Lâchant son assiette, elle tapa une rapide réponse à son attention, rangeant ensuite le portable dans sa poche, sans oser se poser davantage de question, et surtout pas pourquoi Myung Su s'inquiétait soudain de savoir à quelle heure elle pouvait bien terminer...

Il ne se passa pas une heure avant qu'elle reçoive un nouveau message, n'arrangeant pas la fébrilité qui s'était emparée d'elle depuis le premier. Où travaillait-elle ? Elle répondit sans réfléchir, mais elle ne doutait plus de le voir l'attendre quelque part lorsqu'elle sortirait de la maison. Peut-être viendrait-il même frapper à la porte. Des garçons, des hommes, des mecs, elle en avait connu plus d'un, et s'était réellement attachée à plusieurs d'entre eux. Non pas qu'elle soit frivole, mais elle avait ce besoin innée d'affection et de protection que ne semblait pouvoir être soulagée que par le sexe opposé. Myung Su avait été son énième coup de cœur, mais il lui semblait pourtant que c'était encore un peu différent. Peut-être parce-qu'elle était déjà si attachée alors qu'elle le connaissait à peine, alors qu'il était presque forcé de lui tenir compagnie puisqu'il était payé pour cela. Lily regrettait déjà beaucoup sa décision de s'être engagée en tant que cliente, et pourtant, elle ne pouvait se résoudre à changer cet état des choses. Que tout ceci soit faux ou non, elle n'était pas prête à le laisser partir, et elle avait bien trop peur de ne plus jamais avoir de nouvelles si elle osait rompre le contrat. Ils avaient pourtant déjà bien discuté, se connaissaient certes superficiellement, mais ils s'entendaient déjà sur beaucoup de choses. Mais ses pensées furent interrompues par Julia, qui entra en trombe dans la cuisine en accusant son frère de lui avoir tiré les cheveux. Lui souriant avec douceur, elle la prit dans ses bras et repoussa ses problèmes de « cœur » dans un coin de son esprit.

Et lorsqu'elle sortir finalement de la maison, elle avait déjà presque oublié les messages de son « petit ami », qui lui revinrent bientôt à l'esprit alors qu'une silhouette familière se découpait près de l'arrêt de bus. Inconsciemment, elle ralentit le pas, et ses dents vinrent retrouver sa lèvre inférieure. Plus elle approchait cependant, moins le doute se faisait possible : elle distinguait d'ailleurs la guitare du jeune homme, posée à ses côtés. Lily ne savait pas s'il l'avait déjà aperçu, mais dans le doute elle ne se permit aucun geste qui aurait pu traduire sa nervosité, et tenta de retrouver tant bien que mal une certaine contenance, alors qu'elle le rejoignait finalement. La jeune fille le dévisagea un moment, la surprise dans ses yeux ne s'étant toujours pas envolée. « Que... qu'est ce que tu fais ici ?... » Consciente de ses manières quelque peu brutales, elle se mordit la langue. « Je veux dire... » Laissant échapper un rire, elle leva les yeux au ciel alors que ses joues se paraient d'un joli rose. « Pardon, je... je suis contente... de te voir. » dit-elle finalement, en lui adressant un sourire timide, pensant que, décidément, elle ne s'y ferait sans doute jamais.
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