| Sujet: Lee Myung Su. I'll sing a love song for ya. Jeu 13 Jan - 22:34 | |
| LEE Myung Su Feat. Choi Jong Hoon (FTI) - poste vacant: non - groupe: (fakefriends) ♠ Fiche d'identité; Age (et date de naissance): 20 a,s - 07 mars 1990 Lieu de naissance: Sheffield, Angleterre. Orientation: Tourné vers sa guitare. Situation: En "couple" avec Lily. ♥ Profession: Pianiste dans un bar, fakefriend. Autre: Est myope.
♠ Who am i;
La naissance de Myung Su est la conséquence d’une toute petite erreur : un échange de parapluies dans un magasin de musique. Ses parents, artistes, convaincus que la vie devait être vécue en poésie, trouvèrent dans leur rencontre un coup du destin qui les enchanta. Cette scène les mena, après qu’ils aient commencé à se fréquenter, à composer une chanson qui devint leur premier succès. Tous deux musiciens accomplis, elle chanteuse multi-instrumentaliste, lui compositeur, ils tombèrent amoureux. De cet amour naquit Myungsu, quelques années plus tard, en Australie. Le couple avait déménagé après que M. Lee, ayant repéré un petit groupe indépendant, ait décidé de devenir leur producteur, et de partir s’en occuper à l’étranger, persuadé que pour faire de la vraie musique, il s’en sortirait mieux là-bas. Et il ne se trompait pas.
Le jeune Myung Su naquit donc là-bas, et ses parents lui donnèrent la nationalité australienne. Il apprit à jouer du piano avant même d’apprendre à lire. Sa mère, sous le label de son mari, rencontrait un certain succès en Australie, ainsi que les autres groupes qu’il gérait. Ainsi, l’enfant passait une grande partie de son temps dans le studio de son père, au milieu de tous les musiciens qui, se prenant d’affection pour cet enfant éveillé et curieux, le laissaient toucher leur instrument, lui apprenant les rudiments. Il vivait sa vie en musique, et dès ses premières années à l’école, ne jurait que par les Clash, Sonic Youth, les Rolling Stones et Jimi Hendrix. Les cours ? Il les écoutait d’une oreille distraite, passant l’heure à fredonner, à attendre impatiemment que la classe se termine pour aller se faufiler dans le studio d’enregistrement de son père. Il n’était pas très bon en cours, se situant plutôt dans les derniers de la classe ; mais il était le genre d’enfant que tout le monde aimait, sociable, plein de vie, et gentil comme tout. Il continua de grandir, sans souci autre que ceux d’un adolescent normal. En dernière année de collège, il commença à manquer les cours pour aller répéter avec un petit groupe qu’il avait monté. Dans le dos de ses parents, évidemment. Ils répétaient dans un petit studio qu’ils louaient, y investissant le peu d’argent qu’ils recevaient de leurs parents, et avaient même économisé pour louer une salle pour leur premier concert. Evidemment, lorsque les parents de Myung Su furent convoqués par le collège en raison de son bulletin, adieu l’argent de poche. Et s’il pouvait encore toucher un instrument de musique, c’était à l’unique condition qu’il aille en cours, et que son bulletin s’améliore. Bon gré, mal gré, le garçon reprit le chemin de l’école de façon régulière. Mais rattraper presque un trimestre quand on n’aime pas étudier, c’est difficile, et il dut redoubler sa dernière année pour être pris dans un lycée jugé acceptable par ses parents.
Au lycée, il ne s’améliora pas. Il stagnait dans le dernier tiers, mais s’efforçait de valider chacune de ses années, la menace qui planait sur ses instruments étant toujours présente. Son groupe s’était dissous peu après l’histoire du bulletin, mais lui continuait de jouer régulièrement avec les musiciens du studio. Ses parents avaient décidé qu’à seize ans, ayant l’âge légal pour travailler, s’il voulait de l’argent c’était à lui de le gagner. Alors il les prit au mot, et se trouva un petit boulot, après les cours, dans le magasin de musique de sa ville. Les conséquences sur ses notes furent minimes ; il était déjà trop en bas. Il travaillait, s’entraînait, achetait du nouveau matériel et économisait. Les cours, son avenir, il s’en fichait ; ce qui comptait, c’était sa guitare, et ses amis. Il obtint son diplôme, tant bien que mal à dix-neuf ans ; mais il n’alla pas à l’université. Il n’était pas fait pour les études, étant plutôt quelqu’un de manuel ; il se mit à travailler à temps plein à la boutique, et économisa pour se payer un billet pour la Corée. On aurait pu croire qu’il y partait sur un coup de tête ; sans diplôme, sans rien, il avait décidé de retourner dans son pays d’origine, dans lequel il n’avait jamais mis les pieds, pour se retrouver auprès de sa famille, se familiariser avec sa culture. Il comptait faire un road trip, dormir à la belle étoile, chez l’habitant, se payer de quoi manger en grattant quelques cordes… bref, un rêve utopique de gamin insouciant. Ses parents virent la chose d’un mauvais œil ; mais il était majeur, et ils n’avaient pas leur mot à dire. Ils connaissaient leur fils, et se demandaient – à raison – s’il saurait s’occuper de lui-même tout seul. Ils se contentèrent de lui donner maints et maints conseils, qu’il oublia aussi vite. Il avait une très mauvaise mémoire pour tout ce qui était d’ordre pratique.
Rendez-vous était pris pour ses grands-parents, qui habitaient sur la côté, près de Busan ; c’était sans compter le mauvais karma de Myungsu qui réussit, deux jours après son arrivée à Séoul, à se faire voler ses affaires. Plus d’argent, plus de carte bleue, plus de portable ; aucun moyen de rentrer chez lui, de contacter sa famille. D’aucun aurait réagi, aurait trouvé un téléphone, et appelé ses parents pour les appeler à l’aide ; mais non, le jeune homme en décida autrement. Tout d’abord bien embêté, il finit par trouver la situation plutôt amusante, et décida de prolonger un peu son séjour à Séoul. Sa guitare sur le dos, il alla se poser dans les jardins, devant les grands bâtiments, et jouait quelques chansons pour récupérer un peu d’argent, histoire de payer sa chambre d’hôtel, et de s’acheter à manger. Il commença également à faire la tournée des bars à jazz, des petites salles de concert pour voir s’ils n’avaient pas besoin de musiciens, ou d’aides. Il trouva rapidement un job de pianiste le soir dans un bar, et lors de sa deuxième performance, il fut abordé par un recruteur pour la Cupid’s Heaven Agency. Le jeune homme trouva le concept fort intéressant, et amusant ; il accepta donc l’offre qu’on lui faisait de devenir un « fakefriend ». Si sa jolie figure et son bon caractère firent penser à ses employeurs qu’il avait du potentiel, son premier rendez-vous les fit bien vite déchanter. Ignorant totalement les us et coutumes coréens, il alla trop vite, trop loin, trop fort pour sa pauvre cliente, qu’il effraya complètement quand il se mit à l’enlacer pour lui dire bonjour. Autant dire qu’il se fit tirer les oreilles à l’agence, et sans ses promesses de s’améliorer et son joli minois, nul doute qu’il aurait été viré. Mais il essaie de se montrer digne de la confiance que lui montrent ses employeurs ; de toute façon, il a besoin de cet argent.
♠ You&Yourself; Pseudo: Darcy Âge: 19 ans Double compte? Non Comment as-tu connu le forum? Par Tae Hyun. '-' Fréquence de connexion: 7/7. Pour les RPs un peu moins, mais je dois pouvoir en faire un par semaine. =) Autre? Oh mais il y a quelques Akiniens ici. 'o' Le design est vraiment sympa, le contexte aussi. J'espère qu'il va durer longtemps ! ♥ Test RP: 1153 mots.
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Un grand vacarme, des éclats de rire, un rugissement furieux, et des bruits de pas précipités : les frères Oh arrivaient. Au détour d’un couloir, deux silhouettes surgirent, identiques, hilares, fuyant comme si leur vie en dépendait un jeune homme en uniforme rouge qui les poursuivait, l’air démentiel. S’il voulait leur hurler dessus, c’était raté ; les sons qui sortaient de sa bouche ne ressemblaient qu’à une sorte de bêlement colérique, qui n’avait pour effet que de raviver le fou rire des deux Yongwang. Ils n’eurent pas à se concerter pou savoir comment échapper à leur poursuivant ; et dès qu’ils se trouvèrent au croisement de deux couloirs, l’un partit à gauche, l’autre à droite, laissant l’Ineo choisir la personne sur qui se venger. Heureusement pour Chang Lim, et malheureusement pour Seungie, c’est ce dernier qu’il choisit. Il ne s’était pas arrêté de courir, et lâché un juron amusé lorsqu’il entendit un bêlement derrière lui. Décidément, cette potion était tout simplement géniale. Le plus drôle serait que des cornes et des poils poussent sur le garçon, lui interdisant définitivement de sortir pendant une bonne semaine… quelle bonne blague ! Ne pas le voir pendant tout ce temps, ça ferait des vacances à l’ensemble d’Akiwa. Il était presque sûr que même les professeurs viendraient remercier les frères Oh en personne.
La raison pour laquelle ce pauvre Ineo s’était retrouvé à parler comme une chèvre était très simple, et somme toute très acceptable. Cet imprudent garçon, du même âge que les Oh², avait l’habitude de se pavaner, de se croire supérieur au reste du monde. Attitude qui méritait tout le mépris des deux frères, évidemment. Et le jour où il avait accusé ces derniers de tricherie en cours de potion, faisant perdre des points à leur maison, ils avaient décidé qu’il était grand temps de le remettre à sa place. Chose dite, chose faite, et leur hilarité se propagea rapidement dans l’établissement, tandis qu’ils fuyaient la vengeance du rouge… Oh Seung Lim ne comptait plus les fois où il avait couru comme un dératé dans les couloirs, suivi de son hibou et poursuivi par un élève (ou professeur) en colère, couvert de boutons, de plaques, les cheveux d’une couleur inhabituelle ou autre désagrément provoqué par le Yongwang. Cela faisait partie du quotidien des pensionnaires d’Akiwa ; ils avaient l’habitude, et un jour ou l’autre, c’était eux qui se retrouvaient à le poursuivre. Ils finissaient toujours par abandonner ; Seung Lim avait beau ne pas être très sportif, piquer presque quotidiennement un sprint pour échapper à des représailles l’avait rendu endurant.
Pourtant, celui-ci était un coriace. Cela faisait bien dix minutes que Seung Lim arpentait les couloirs dans l’espoir de le semer, et il n’avait toujours pas baissé les bras. Ses bêlements furieux parvenaient toujours aux oreilles du jeune homme, parfois plus faibles, ravivant son fou rire à chaque fois. Mais il commençait à s’essouffler, et la course-poursuite le lassa rapidement. Il n’avait toujours pas réussi à le semer, mais il n’avait pas très envie de se retrouver nez à nez avec une chèvre à deux pattes. Même si après tout, l’image pouvait être amusante… avoir un jeune homme aux oreilles poilues qui vous bêle qu’il va vous casser la figure, il y a de quoi mourir de rire. Rien que pour ça, Seung Lim avait envie de s’arrêter et de l’attendre. Il commença à ralentir, arrivant devant le grand escalier d’Akiwa. Au même moment, plusieurs voix retentirent, suivies d’un bêlement. Le Yongwang se risqua à jeter un coup d’œil derrière lui, avant de grimacer d’un air contrarié : ce n’était plus une chèvre rouge qui le poursuivait, mais un troupeau. Tant pis pour le tableau comique, il ne tenait pas à se retrouver au milieu d’une horde d’Ineos en colère. Il accéléra à nouveau, eut une petite pensée pour son frère qui devait bien se marrer dans leur salle commune, et grimpa trois à trois les marches de l’imposant escalier. Il ne savait plus trop où il était, et un regard sur le côté lui apprit qu’il était arrivé au dernier étage – SON étage –puisque l’escalier s’arrêtait là. Avec soulagement, il pensa naïvement pouvoir atteindre sa salle commune avant que les autres ne le rattrapent. Grossière erreur ; il n’avait pas atteint la moitié du couloir qu’il entendit les Ineo arriver à l’étage, et il s’engagea dans le premier couloir qui se présentait à lui. Il poussa un juron en ne voyant personne, et apercevant une porte au fond, se précipita vers celle-ci, avant de l’ouvrir et de s’engouffrer dans la pièce.
Le jeune homme resta plusieurs minutes collé à la porte, attendant que son rythme cardiaque s’apaise, et guettant le moindre son qui provenait de l’extérieur. Sortant sa baguette de sa poche, il murmura doucement « Collaporta » en pointant sa baguette sur la serrure, et le bruit de succion qui se fit entendre lui tira un sourire satisfait : maintenant qu’il avait verrouillé la porte, ces crétins d’Ineo ne risquaient pas de rentrer dans la pièce. Il se détendit un peu, et laissa échapper un soupir de soulagement, avant de tourner la tête avec un sourire espiègle vers son hibou, qui s’était posé sur une table.
« On l’a échappé belle, hein Grigou ? Si ces imbéciles nous avaient attrapés, je crois qu’on aurait passé un sale quart d’heure… mais on va pas pouvoir sortir tout de suite. »
Le hibou battit des ailes, et le sourire de Seung Lim s’agrandit. Décidemment, ils se comprenaient parfaitement. Le jeune homme tourna la tête à gauche et à droite, le temps d’étudier la pièce. Il n’y avait pas beaucoup de lumière, mais suffisamment pour qu’il puisse se rendre compte des meubles éparpillés ça et là, empilés les uns dans les autres. Il était donc dans la Réserve. Il soupira de nouveau. De toutes les pièces de l’étage, c’était celle dans laquelle il y avait le moins de choses à faire… et il ne pouvait pas sortir tout de suite. Tant pis, il allait passer une bonne demi-heure ici à roupiller, et à maudire son frère qui devait se prélasser dans leur salle commune. Rapidement, Seung Lim dénicha un vieux fauteuil en cuir, éventré au niveau des coussins. Il marmonna un « Reparo » en agitant sa baguette, et la plaie béante se referma, tirant une exclamation ravie au jeune homme, qui put s’affaler, fermant les yeux. Mais très vite, un bruit sourd perturba sa quiétude, et le Yongwang rouvrit les yeux, sur ses gardes. Le bruit venait de l’intérieur de la pièce. Il se leva d’un bond, attrapa sa baguette, et fit signe au hibou de ne pas bouger ; lentement, prudemment, il se dirigea vers la source du bruit, derrière un amoncellement de meubles. Peu à peu, une silhouette se dessina, et quand elle eut prit complètement forme, le jeune homme s’arrêta, surpris.
« T… Tsuki ? Qu’est-ce que tu fais ici ? ».
Dernière édition par Lee Myung Su le Lun 17 Jan - 5:09, édité 1 fois |
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